vendredi 18 mai 2018

Reconversions en politique : où quand un plan B amène à se plan T !

Depuis peu j'observe l'amertume (on va le dire comme ça, c'est plus politiquement correct) d'un certain député insoumis nommé François Ruffin, et je me suis posé la question :

Oui, pourquoi est-il aussi méchant ? Et la réponse n'est pas "parce que" ! Et bien la réponse est à aller voir dans sa filmographie ! Des sites dédiés au cinéma nous apprennent qu'il n'a fait que deux films, que cela n'a pas été des succès et qu'en fait il n'a eu que 4 ans de carrière dans le divertissement ! Autant dire une carrière ratée. Je comprend mieux pourquoi il a voulu faire autre chose, c'est une reconversion, en fait. Sauf que cette reconversion due à un échec l'a rendu très vénère :

Avec lui, c'est coup fourré sur coup fourré :
- Ruffin qui excite les manifestants pour qu'ils commetent plus de conneries

- Ruffin qui s'en prend violemment à ses adversaires politiques :

- Ruffin qui appelle à l'insurrection :

Bref, visiblement, l'acrimonie de Ruffin montre qu'il n'a pas digéré l'échec de sa première vie professionnelles ! Il faut dire que pour l'extrême gauche, euh ,Les Insoumis, renverser le pouvoir en place est la seule solution qu'ils ont pour arriver au pouvoir "par effraction" (désolé, monsieur Baroin). Et une fois avoir réussi leur coup en utilisant l'arme du chaos, il ne leur reste plus qu'à finir le pays en utilisant ... l'arme du chaos.

Et pourtant, quand on y regarde de plus prêt, il semble que cela soit le commun de tous ceux se reconvertissant en politique :
- Marine Le Pen, piètre avocate aux dires des proches de son père, décide de raccrocher quand elle comprend qu'elle n'a pas d'avenir dans ce métier pour faire de la politique, c'es encore plus un échec pour elle.
- l'ancienne juge d'instruction franco norvégienne Eva Joly, candidate EELV lors des présidentielles de 2012. Ah non, là c'est différent, elle n'a pas réussie sa carrière politique, et des fois je me dis que ce n'est pas plus mal
- Adolphe Hitler, artiste peintre qui a raté sa vocation d'artiste, passe à une carrière politique, qui fut là encore la pire carrière qui fut possible de l'humanité

Bon, d'un autre côté, l'inverse n'est pas aussi gage de réussite, en témoigne la reconversion ratée de Ségolène Royal à l'ONU, décidée après une vie politique pour le moins ratée !

vendredi 11 mai 2018

Vive les #BlaireauxDeSouche

Ah, Génération Identitaires ... vous savez, ces "braves gens" voulant absolument bouter les migrants de France ... ils sont d'un drôle. Une vraie série humoristique, dont voici quelques péripéties :


Episode 1 : en septembre 2016, Génération Identitaires se lance dans la fabrication d’un mur devant un futur centre d’accueil pour demandeurs d’asile à Montpellier. Bien entendu, ce mur ne durera pas longtemps. Le 37 septembre, ils ouvrent une "maison identitaire" en plein cœur de Lille. Inutile de vous dire qu'elle fut rapidement fermée


Episode 2 : le 17 mai 2017. A bord d'un canot, quatre activistes d'extrême-droite tentent de stopper l'Aquarius, emblématique navire de SOS Méditerranée et Médecins sans Frontières. Si l'opération rate, l'idée est née. Se considérant investis d'une mission, sauver l'Europe, les identitaires décident alors de mener une levée de fonds sur la plateforme de crowdfunding PayPal. Signalée par des internautes outrés, la collecte est interrompue. Les identitaires ont néanmoins le temps de récolter plus de 70 000 euros. Ils se tournent alors vers une seconde plateforme : Wesearch, bien moins regardante. Et pour cause, elle a été fondée par l'activiste d'extrême-droite américain, Chuck Johnson. Ils reçoivent près de 200 000 euros en quelques jours, soutenus entres autres par des poids lourds du Ku Klux Klan.


Episode 3 : en août 2017, leur navire C-Star c'est transformé en galère. Ce navire des militants de la Génération identitaire, affrété dans le cadre d'une mission intitulée "Defend Europ", avait pour but de "sauver l’Europe". Leur message aux migrants était clair : "Vous ne ferez pas de l'Europe votre foyer". Objectifs affichés : d'une part louer un bateau afin de signaler aux gardes-côtes libyens les passeurs puis les couler afin de sauver des vies, d'autre part, surveiller les ONG que les militants d'extrême-droite soupçonnent d'être de mèche avec les passeurs. ah  oui, comme vous le voyez, ils ont fumer des oinjs, les gars, et ils ont de la bonne beuh. Complotisme un jour, complotisme toujours. Mais ils oublient, dans l'histoire, que se sont les premiers comploteurs. Après environ deux semaines, c'est la bérezina : une fois arrivé à Chypre pour se ravitailler, il est soupçonné...de transport illégal de migrants. A leur bord, une équipage tamoul dont certains membres auraient payé pour monter. En partant de Chypre, ces militants annoncent sur leur fièrement sur leur compte twitter que rien ne pourra désormais les arrêter. Ils se réjouissent de pouvoir enfin accomplir leur dessein. C'était oublier qu'en mer, il faut se ravitailler régulièrement. Très vite, les Identitaires doivent se réapprovisionner. Ils se dirigent alors vers les côtes européennes. Contre toute attente, l'accès aux ports leur est refusé. D'abord les Grecs, puis les Siciliens leur interdisent la possibilité d'accoster. C'est ensuite au tour des ports tunisiens de se mobiliser. Bloqués en mer, le C-Star en est réduit à proférer des menaces contre l'Aquarius. La conversation, qui s'est déroulée est enregistrée par le navire de Médecin du Monde. Les Identitaires les enjoignent de "quitter la zone", car "ils les surveillent". Ce sera finalement le seul coup d'éclat du navire anti-migrants. Jusqu'à vendredi 11 août au matin, nombre d'observateurs se sont interrogés du silence du C-Star habituellement très loquace sur les réseaux. Après six jours d'immobilisation au large des côtes tunisiennes, le C-Star a lancé un SOS. C'est en tous cas ce que soutient sur sa page Facebook le Sea-Eye, un navire spécialisé... dans le sauvetage de migrants qui explique avoir reçu un appel de détresse du "bateau de nazis", comme il l'appelle. Mais dans la soirée de vendredi, le C-Star retrouve de la voix sur Twitter. Il se défend d'être en mauvaise passe, parlant d'un "problème technique". Le Sea-Eye se serait en fait dérouté vers le bateau des Identitaires, avant que ce dernier ne refuse son aide et ne reparte vers les côtes libyennes. Nouvel échec.


Episode 4 : Et bien v'la t'y pas qu'ils que cette année, il recommence dans les Alpes. Après leur action au col de l’Échelle le samedi 21 avril, le mouvement avait déjà revendiqué être intervenu dans la montagne pour conduire jusqu'aux forces de l'ordre des migrants qui tentaient de s'introduire en France depuis Italie dans la nuit du 26 au 27 avril à Montgenèvre. Une centaine de militants du mouvement d’extrême droite Génération identitaire (GI) montaient samedi matin au col de l’Echelle (Hautes-Alpes), point de passage de migrants depuis plusieurs mois, pour en « prendre possession et veiller à ce qu’aucun clandestin ne puisse rentrer en France.

Soit disant qu'ils avaient mieux organiser leur coup, cette fois-ci ... le problème, c'est que dans leurs délires, ils se sont fait passer pour des gendarmes pour effectuer illégalement des "contrôles" à la Frontière.. Et ça, les vrais n'ont pas aimer. Normal, me direz-vous. Les identitaires sont donc menacés de Poursuites, voici le communiqué de la préfecture des Hautes-Alpes:

Hautes-Alpes / Mouvement Génération Identitaire. Pendant quelques jours, des membres du mouvement Défend Europe/Génération identitaire (GI) ont conduit une opération de communication à la frontière franco-italienne des Hautes-Alpes visant à faire croire qu’ils contribuaient à la lutte contre l’immigration clandestine.
La préfète des Hautes-Alpes réaffirme que la mission régalienne de contrôle aux frontières relève des seuls services de l’État (police aux frontières, police nationale, douanes, gendarmerie nationale). En aucun cas cette mission ne concerne GI, qui n'est en rien habilité à agir dans ce domaine.
Les forces de l'ordre présentes à la frontière haut-alpine l'ont, à plusieurs reprises, très clairement signifié aux membres de GI.
8 membres de ce mouvement ont une nouvelle fois, dans la nuit du 28 au 29 avril, tenté de se faire passer pour des supplétifs des services de l'État. Les forces de l'ordre leur ont
donné ordre de stopper immédiatement leurs agissements néfastes, qui ne servent à rien dans la lutte contre l'immigration irrégulière, constitue au contraire une entrave pour les
services de l'Etat dans la bonne réalisation de leur mission et ne font qu'exacerber les tensions autour de la question migratoire.
La police aux frontières leur a aussi rappelé de manière très stricte la possibilité de poursuites en fonction de leurs agissements.
GI a ainsi été empêché de poursuivre son action. L'ensemble du groupe a déclaré quitter les lieux en fin de la nuit du 28 au 29 avril. Ils n'ont plus été observés à la frontière haut-alpine depuis lors.
Les services de l'État restent extrêmement vigilants.

Et dire qu'ils jurent #AimerLaPolice, eux ! Plus pour longtemps


Le pire dans l'histoire, c'est qu'ils estiment qu'ils ont réussis leurs coups, comme on peut le voir dans leur slogan "Misson Accomplished" ! Sauf que leurs missions, à chaque fois, elles "failed" !


Décidément, avec eux, se sont les Feux de l'Humour ! Bon, le cinquième épisode est pour quand, car là, je suis impatient ! Cela promet. Mais bon, quand on rate continuellement ses projets comme ça, mieux vaut finalement ... en changer ! Non ? J'dis ça, j'dis rien

vendredi 4 mai 2018

Monsieur Walter Röhrl débloque t-il ?

Ou là, monsieur Walter Röhrl est peut être un passionné du sport automobile et un pilote hors pairs, mais est-il un bon technicien de l'automobile ?

Car en lisant ses erreurs sur le sujet, il est permis d'en douter. Dans une récente interview à Motorsport Magazin, il s'en prend à la voiture électrique qu'il qualifie presque d'hérésie. Bon, certes, chacun son avis, mais dans ses propos, il y a quelques paradoxes et méconnaissances techniques.

Parlons de sa phrase "Je suis choqué que la politique, sans méfiance, ait fait de la voiture électrique la grande gagnante et que tout le monde parte dans cette direction. Cela néglige le développement de la pile à combustible, du moteur thermique et du carburant synthétique, mais les politiciens aveugles fixent la direction et tout le monde y va".

Or, monsieur sait-il que la PAC (Pile A Combustible) c'est justement une voiture électrique, où la source d’énergie n'est pas les batteries, mais la PAC ?

Donc là, il dit qu'en privilégiant la voiture électrique, les politiques négligent la voiture électrique ?!? Pas très pertinent tout ça.

Mais le pire est qu'il peut dire ce qu'il veut, le monsieur, mais à l'heure actuelle, avec la raréfaction des réserves de pétrole, le peak oil qui serait dépassé (selon certains experts), le fait de devoir absolument ne plus être dépendant des lobbys du pétrole et donc de garantir notre indépendance énergétique (certes le particulier s'en contre fiche, mais pas les Etats ... surtout s'ils sont européen non-producteur de pétrole. A terme, les subventions finissent par rapporter plus tard indirectement), si aujourd'hui posséder une voiture électrique est "discutable", la question de la pertinence d'en posséder une aura une toute autre réponse d’ici quelques années.

Car, ce n’est pas quand on n’aura plus de pétrole qu’il faudra se demander "comment on se déplace, maintenant ?", c’est aujourd’hui que la question se pose. Et les alternatives ne sont pas nombreuses :
– le pétrole de synthèse est encore plus cher à produire que le pétrole, sa rentabilité n'est pas assurée
– les biocarburants ne sont pas viables à grande échelle
– l’électrique ne sera viable que si on élimine son défaut : les batteries. Cela ne sera possible qu’avec la PAC

La voiture électrique est donc, pour le moment, le succédané le plus valable, mais en attendant qu’il soit économiquement viable, il faut bien en vendre, pour réduire les coûts de productions. Si on suit ce raisonnement, personne n’aurait acheté de téléviseur à écran plat il y a 10 ans parce que "pas rentable, les tubes cathodiques restent un achat qui a bien plus de sens", et donc ceux d’aujourd’hui ne valeraient plus une "bouchée de pain" (comparés à ce qu’ils coûtaient à l’époque bien sur). Autre exemple, lui dans l’automobile : les gens aurait eu ce raisonnement il y a cent ans on serait toujours en Ford T aujourd’hui. Le progrès ne se conçoit que si quelques « pionniers » prennent des risques calculés.

Quant à parler de nouveautés concernant la voiture électrique, rappelez-vous quand même que la célèbre Jamais Contente, exposé au musée de l'automobile de Compiègne,, qui fut la première voiture à avoir dépassé les 100 km/h le 29 avril 1899 à Achères, fonctionnait grâce à deux moteurs électrique de 68 ch ! Nouveauté ?!? C'est cela